LES ENQUÊTES DU COMMISSAIRE THÉO

 
 
 Théo avait convoqué son équipe pour une réunion. Une juge d’instruction menait la séance :
  • Ce que je vous demande, commissaire, à vous et vos adjoints est un peu particulier. Il y a quelques années, j’ai conduit une enquête avec d’autres de vos collègues sur la disparition d’une jeune fille de bonne famille. Je pense qu’elle a été assassinée. Son corps n’a jamais été retrouvé. L’enquête n’a pas abouti. La mère de cet enfant est venue me voir récemment. Elle désire que je relance l’enquête.
  • Quelque chose de nouveau pour justifier cette réouverture, interrogea Théo ?
  • Non, commissaire ! mais j’ai l’intuition que nous sommes passés, moi et les enquêteurs de l’époque, tout près de la vérité sans nous en apercevoir.
  • Quel était, au moment de sa disparition, l’âge de la fille, demanda Sophie ?
  • 17 ans lieutenant, répondit la juge.
  • Sommes-nous sûrs qu’il ne s’agit pas d’une fugue volontaire ou d’un enlèvement, questionna Christophe ?
  • Nous ne sommes jamais sûrs de rien lorsqu’on ne retrouve pas de corps. Mais il n’y a pas eu de demande de rançon, alors que les parents sont très riches. La jeune fille semblait une  ado équilibrée. Nous avons vérifié son entourage, rien.
Théo n’aimait pas ça. Reprendre une enquête sans aucun élément nouveau. Mais la juge y tenait. Pas sûr qu’elle agirait pareil pour une famille moins aisé.
  • Bon ! nous avons le dossier de l’affaire, puisque vous nous l’avez apporté. Demain nous irons voir les parents, dit-il.
  • La mère, reprit la juge, ils se sont séparés quelques années après la disparition de leur fille.
 
Le lendemain, ils se retrouvèrent tous les trois devant la porte d’entrée d’un hôtel particulier. Un gardien vint leur ouvrir.
  • Madame vous attend. Je vais vous conduire au salon.
Théo n’aimait pas ça. Il était mal à l’aise devant cet étalage de richesse. Ils traversèrent un grand porche en suivant le gardien. Sophie trainait sa trottinette dans un grand bruit de ferraille ce qui agaçait le commissaire. Quelle idée pour un officier de police de se promener avec une trottinette, pensait Théo. Il les fit pénétrer dans une vaste maison non sans avoir pris la trottinette de Sophie.
  • Je vais la mettre au garage, madame.
Le salon, cossu, vaste comme un F4, était meublé avec goût : un canapé d’angle en cuir vert, bibliothèques en bois exotiques, livres aux tomaisons dorés, à la reliure de cuir. Ils restèrent debout, observant le luxe. Théo pensait qu’il y avait encore des gens qu’on peut taxer !
 Par les yeux, il continua l’inventaire et sourcilla : posés, chacun sur un meuble bas, deux magnifiques vases d’époque Ming, trônaient. Des faux, spécula le commissaire, comme tout ce qui émane de la bourgeoisie. Je parie que la maitresse de maison et une vieille pie !
Les pensées du commissaire s’égaraient. C’est à cet instant que surgit l’hôtesse, par une porte dérobée. Aucun des trois policiers ne l’avait entendu. Ils sursautèrent.
  • Bonjour à vous trois.
Théo restait stupéfié. La dame arborait belle allure. Elle en imposait, non par une quelconque fierté hautaine, mais tout simplement par sa personnalité et sa beauté.
  • Bonjour ! finit par  dire Théo dont les yeux s’étaient arrêtés sur les formes de la dame.
  • La juge m’a informé de votre visite. Vous pouvez poser vos questions.
  • Ces vases Ming, ce sont des vrais ou des faux ? Mais diable pourquoi Théo, commissaire de police, venait-il de poser cette question saugrenue ? Il se surprit lui-même.
  • Ce sont des vrais, commissaire.  Je vois que vous   reconnaissez les vases de cette période. Êtes-vous amateur d’art ?
  • L’histoire de la Chine m’a toujours captivé. Mais venons-en aux faits. Nous avons consulté le dossier de l’enquête et je dois vous l’avouer, je ne sais pas par où commencer !
  • Ne vous en faites pas. Depuis 12 ans, date de la disparition d’Anne-Sophie, je n’ai plus d’illusion. Ma fille est morte. Mon instinct de mère me dit qu’elle a été assassinée par un proche, qui plus est je pense qu’on l’a violé.
 
Les policiers étaient bouche bée.
  • À qui pensez-vous ? s‘aventura Sophie.
  • À mon ex !
  • Le père d’Anne-Sophie, s’insurgea presque Théo. ! pour lui qu’un père viole sa fille et la tue était inconcevable
  • Ce n’était pas son père, mais son beau père. Mon mari est décédé d’une crise cardiaque me laissant un héritage très important. Outre cet hôtel luxueux qui vous met mal à l’aise, me semble-t-il, j’ai un compte en banque dont j’ignore le montant exact. Je suis très riche ! malgré cette opulence, je suis une femme et une mère et je souffre.
Les policiers restèrent cois. Théo se dit qu’au fond être nanti ne vous épargne pas et n’atténue pas les sentiments. Théo en était presque ému.
  • Qu’est-ce qui vous fait croire que votre ex-compagnon de l’époque a violé et tué votre fille ?
  • Je le sens commissaire.
  • Votre intuition ne fait pas de lui l’éventuel coupable, avança l’adjoint du commissaire.
  • Vous vous êtes séparés après la disparition d’Anne-Sophie ? s’enquit-il.
  • Quelques mois après.
  • Pouvons-nous voir la chambre de votre fille, s’il vous plait ? Nous avons besoin de nous imprégner de l’atmosphère dans laquelle elle vivait, sollicita Théo qui devenait tout chose et plaignait cette dame.
Dans la chambre de la fille, l’émotion des trois policiers et de la mère se devinait. La chambre paraissait figée.
  • La photo sur l’étagère, c’est elle, demanda doucement Sophie.
  • Oui ! avec son petit chien qu’elle adorait et qui ne la quittait jamais. Il est mort trois jours après sa disparition. Durant ces trois jours, il était comme fou. Il grattait partout. Nous avons dû l’enfermer dans une pièce désaffectée.
L’adolescente était belle, se dit Théo. Quel gâchis et qui avait osé se permettre un tel crime. Hélas ! Un crime suppose un corps. Il n’y avait pas de corps.
  • Combien de personnel aviez-vous à l’époque incriminée ?
  • Comme aujourd’hui, capitaine, trois personnes : une bonne, un jardinier, un gardien.
  • Pourquoi un jardinier ?
  • Je vous ferai conduire de l’autre côté de la demeure. Nous avons un grand parc. Il faut l’entretenir.
  • Vous nous donnerez leurs noms et leurs adresses.
  • Ce sont les mêmes qu’à l’époque de la disparition d’Anne-Sophie. Ils ont simplement un peu vieilli, comme moi.
Théo ne la trouvait pas vieille. Au contraire, elle portait bien la cinquantaine et le charme qui émanait de son visage, son corps, la rendait jeune et attrayante.
 
Après avoir fait le tour de la propriété, ils repartirent. Théo et Christophe en voiture. Sophie récupéra sa trottinette et s’élança dans la rue.
Dès leur retour au commissariat, ils se mirent à étudier le dossier.
  • Pas facile dit Théo. Pauvre femme, je la plains.
  • Elle vous a tapé dans l’œil, susurra, en souriant, Sophie.
  • Elle a du charme, j’en conviens, mais je sais maintenir mes distances dans une investigation. À cet instant, elle est autant suspecte que son personnel et son ex, répondit le commissaire un peu piqué.
  • Vous êtes fort en art chinois dit Christophe.
  • Je suis fasciné par cette civilisation. Bon maintenant réfléchissons. L’enquête menée par nos collègues n’a rien donné. Pas de corps, pas de coupable. je pencherai pour cet ex.
  • Vous voulez faire plaisir à la dame ?
  • Je ne veux faire plaisir à personne, Sophie, répliqua Théo un peu courroucé. D’après le rapport, nos collègues, eux penchaient pour la culpabilité du jardinier. Pour quelles raisons ?
  • J’ignore. L’homme est d’origine maghrébine. Il a déjà été condamné pour de menus larcins.
Au fond c’était un coupable idéal. Théo fulminait. C’était toujours la même histoire du coupable désigné d’office : l’arabe de service le plus souvent ! Le matin même, il venait de lire un article de journal qui relatait l’histoire de ce jeune, d’origine africaine. Ce dernier venait de passer 27 mois de prison, après les émeutes de Villiers-le-Bel, et venait d’être acquitté, relâché. Une vie gâchée par la médiocrité d’enquêteurs bornés et racistes et de magistrats aux ordres du pouvoir !
Pourtant cette bourgeoise, malgré sa douleur et les soupçons de la police, n’a pas hésité à recruter le jardinier  et à le garder après la disparition de sa fille. Cette dame apparaissait comme quelqu’un de bien, ouvert, progressiste !
  • Ils n’ont trouvé aucune preuve. Si Anne-Sophie a bien été violée et tuée, l’assassin à enterré son corps ou l’a fait disparaitre dieu sais ou ! repris Christophe.
  • Faire disparaitre un corps dans Paris n’est pas simple, suggéra-t-il. Peut-être est-il inhumé dans le parc de la propriété. Il n’a pas été fouillé d’après le rapport. Les enquêteurs ont cru longtemps qu’il s’agissait d’un enlèvement. Peut-être un rapt qui a mal tourné. Le corps a pu être jeté plus loin. Si j’ai bien compris le compte-rendu, Anne-Sophie, d’après le gardien, n’est pas sorti de la résidence le jour de sa disparition. Il n’y a pas d’autres issues que l’entrée principale.
  • Si c’est le cas, avança Sophie, la fille est enterrée dans le parc. Nous devons fouiller ce parc. Il nous faut l’autorisation du juge qui va nous la refuser. Nous n’avons pas l’ombre d’un indice !
  • Le chien ! hurla presque Théo.
  • Quel chien ? demanda stupéfait Christophe.
  • Le chien d’Anne-Sophie, pardieu, celui qui la suivait partout. Lui seul pourrait nous dire où elle est !
  • Mais il est mort s’étonna Sophie.
  • Justement il est mort trois jours après la disparition de la fille. Je ne crois pas aux coïncidences. Retournons voir cette dame. Sophie, vous laissez votre trottinette, nous allons en voiture.
 
Lorsqu’ils furent réintroduits dans le salon, le commissaire trépignait.
  • Alors commissaire on ne se quitte plus, demanda la femme en souriant.
  • Le chien, vous en avez fait quoi ?
La question du commissaire surprit l’hôtesse qui resta sans voix.
  • Je croyais que vous vous occupiez de la disparition de ma fille et non de la mort de son chien, répondit-elle, un peu pincé, le regard noir et d’un ton sec.
  • Répondez dit Théo d’un ton sec, lui aussi. Il venait de retrouver ses réflexes de flic.
  • Il est enterré dans le jardin, près du grand tilleul de l’allée principale.
  • Je veux savoir de quoi est mort ce chien. Je demande votre accord pour le déterrer et faire autopsier son corps. Si vous refusez, la juge vous contraindra.
  • Je vous l’accorde, dit-elle, en regardant curieusement le commissaire.
Théo appela immédiatement la juge pour expliquer ses recherches et obtenir son aval. Ses arguments convainquirent la juge qui mandata un vétérinaire pour procéder à l’autopsie de l’animal.
 
Une semaine plus tard, le résultat tomba : le chien avait bien été empoisonné avec de la mort-aux-rats, un produit utilisé dans le jardinage. Pour Théo, on avait tué le chien parce qu’il représentait un danger. Lui seul était capable de retrouver le corps de sa maitresse bien-aimée et de gratter sa tombe. Il devenait dangereux pour le tueur.
Théo se rembrunit, de la mort-aux-rats, cela relançait la suspicion vers le jardinier. Mais après tout, chacun des suspects avait accès à ce produit et pouvait l’avoir mélangé dans la pâtée du chien. Comment trouver la personne qui avait empoisonné le chien et faire la liaison avec la mort présumée de la fille ? D’après la première enquête, le jardinier habitait Clichy. Il arrivait à 8 heures et partait à 17 heures. Seul le gardien habitait dans une loge, à l’entrée de la propriété. Il y avait la mère et son ex.
Madame la juge décida de réunir tous les protagonistes dans le salon de l’hôtel particulier le lundi suivant.
 
La maitresse des lieux se tenait droite, son ex restait figé dans un costume gris, à l’opposé de la pièce. Le jardinier et le gardien, côte à côte, n’en menaient pas large.
Les trois policiers et la juge attendaient patiemment dans un silence qui mettait mal à l’aise les suspects. Technique bien connue des enquêteurs. Le commissaire regarda successivement chacun des suspects. Seule la femme ne baissa pas les yeux. Il prit la parole :
  • Nous sommes réunis pour trouver dans quelles circonstances a disparu Anne-Sophie. Après avoir repris l’enquête, des éléments nouveaux nous laissent entrevoir la fin de l’histoire.
Théo s’avançait, car il n’avait aucune preuve. Mais, souvent, l’assurance des policiers désarçonnait le présumé coupable. Théo attendit quelques secondes. Il fallait que ses propos imprègnent le cerveau des présents.
  • Nous savons que le petit chien d’Anne-Sophie a été délibérément emprisonné avec de la mort-aux-rats afin qu’il ne tente de déterrer le corps de sa maitresse. Notre conviction et le faisceau d’indices nous conduisent à penser que son cadavre repose dans le parc.
  • Chacun d’entre vous a pu avoir accès à ce produit chimique. Anne-Sophie, le jour de sa disparition, n’est pas sortie de la propriété. A cet instant, vous êtes les quatre coupables potentiels. Demain matin une équipe de la police scientifique procèdera à la fouille du parc et du jardin. Lorsque nous retrouverons le corps, nous déterminerons la façon dont est morte la jeune fille ce qui nous permettra de remonter jusqu'à son tueur.
Cette dernière phrase glaça l’atmosphère et l’assistance. Le gardien semblait lointain. Le jardinier paraissait fébrile. La femme ne disait rien, mais ne quittait pas Théo des yeux. Quant à l’ex-compagnon, son visage blême marquait des signes d’inquiétudes. Le commissaire laissa passer du temps et reprit :
  • Pour enfouir un corps, il faut d’abord creuser le sol dans une certaine profondeur et largeur. Cela suppose un travail de force. Un homme qui a l’habitude de manier une pelle, par exemple. Vous n’êtes plus que trois, messieurs, sur la liste !
Le silence qui suivit était palpable. Les trois suspects désignés se regardaient. Puis, Théo, asséna une nouvelle banderille. Il jubilait comme un toréador jouant avec l’animal.
  • J’écarte le gardien qui est resté dans la loge toute la journée. Il a des alibis : le facteur dans la matinée et un livreur dans l’après-midi. Ce qui nous ne laisse plus que vous messieurs : l’ex-compagnon et le jardinier.
Ce dernier se décomposa à vue d’œil. L’ex prit la parole calmement avec l’habitude de ceux qui dirigent.
  • Je fais un coupable idéal, j’en conviens, et ce n’est pas, Marie-Françoise, mon ex ici présente qui vous dira le contraire. Elle croit, mordicus, que j’ai violé et tué Anne-Sophie. C’est pour cette raison que je suis parti. La vie devenait un enfer et j’aurai fini par subir sa vengeance. Je tiens à vous dire, madame la juge, que contrairement aux apparences données comme convictions par Marie-Françoise, Anne-Sophie était une  salope. Elle courrait auprès de moi et ne s’en cachait pas !
  • Ordure ! s’écria la mère dont le visage s’empourprait. Tu salis ma fille.
  • Elle salissait aussi ton nom. Souviens-toi de tes remontrances envers elle. Tu la reprenais souvent et parfois la giflai avec rage lorsqu’elle minaudait à mon endroit. Tu croyais que j’allai, un jour, quitter la mère pour la fille.
À ces mots, la femme devint hystérique et hurla. Elle se jeta vers un meuble et ouvrit un tiroir, se saisissant d’un révolver.
  • Je vais te tuer comme un chien s’écria-t-elle en visant son ex.
Christophe fut le plus rapide et désarma d’un coup sec le bras armé. Le calme revint, mais Théo était stupéfait de l’attitude de la femme dont la haine était palpable. Pauvre femme, se dit-il, sa souffrance est terrible.
  • Alors et vous monsieur le jardinier qu’en pensez-vous ?
  • C’est pas moi monsieur le policier. Ce n’est pas moi. Moi j’obéis tout simplement aux ordres. On me dit de creuser, je creuse. Il devenait de plus en plus décomposé. Tout son corps tremblait.
  • Qui vous a dit de creuser monsieur ? Hurla presque Théo.
Le jardinier ne répondit pas. Il s’enferma dans son silence.
  • Ça suffit ! commissaire. Ce n’est pas lui le coupable, c’est moi.
Les policiers et la juge restèrent interdits devant cet aveu. Théo paraissait abasourdi. Il ne s’attendait pas à un tel dénouement.
  • J’ai demandé au jardinier de creuser un trou et nous avons enterré le corps d’Anne-Sophie. J’ai tué ma fille avec ce révolver et vous trouverez son corps près de la cabane à outils. Le jardinier vous indiquera. Je suis la seule coupable et j’ai obligé le jardinier à se taire.
  • Mais pourquoi avoir tué votre fille, demanda incrédule la juge ?
  • Ma fille me déshonorait à courir tous les mâles passant à sa portée. Elle portait préjudice à mon nom, à mon défunt mari. Elle aurait dilapidé notre fortune dans la luxure et le stupre. Un matin nous nous sommes disputées violemment. Elle voulait, à ses dix-huit ans, sa part d’héritage et menaçait de m’endetter si je refusai. J’ai saisi ce révolver et je l’ai tué de deux belles puis j’ai obligé le jardinier de m’aider à camoufler le corps.
 
La femme fut embarquée, menottée, dans une voiture. Le lendemain, on retrouva le corps de la jeune fille. D’après les premières constatations du médecin légiste, deux balles l’avaient bien touchée. Théo était dépité en rédigeant le rapport d’enquête avec ces deux adjoints. Cette femme l’avait mené en bateau. Il avait cru à sa sincérité, elle n’était qu’une manipulatrice. Relancer l’enquête, induire celle-ci vers son ex. : machiavélique ! Mais elle avait commis une erreur sans se rendre compte : parler du chien !
À 17 h, ils eurent fini. On s’en va dit Théo, assez pour aujourd’hui. Moi je vais boire un coup au troquet, j’en ai bien besoin. Que faites-vous ?
  •  Nous venons avec vous, patron, une bonne bière nous fera aussi du bien. Il sourit le Théo. Il était content, au fond ces deux adjoints promettaient. Après avoir savouré leur première bière, Théo dit
  • Au fond ce qui m’embête dans cette sordide histoire, c’est l’avenir des deux vases d’époque Ming.
 
 
 



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